Femina Logo

psycho

Le «BuJo» peut vous changer la vie

Bullet Journal

Se lancer dans un Bullet Journal, c'est s'organiser en se faisant plaisir!

© Estée Janssens / Unsplash

Désorganisé un jour, désorganisé toujours? Absolument pas. C’est en tout cas ce qu’assurent les inconditionnels du Bullet Journal, qui parlent de cet agenda personnalisé hypertendance comme d’un outil révolutionnaire pour mater votre procrastination naturelle. Et vous apprendre à mieux gérer votre emploi du temps. Trop beau pour être vrai? En tout cas, à l’heure des bonnes résolutions de début d’année, l’idée est trop tentante pour y résister, non? Bon, alors on y va. Avec ordre et méthode, comme le préconisent les BuJoistes!

Avant de se lancer

Première étape avant de faire le grand saut dans le monde étrange de la planification: savoir de quoi on parle. Or donc… né à New York, il y a environ deux ans, le Bullet Journal, BuJo pour les intimes, est un concept qui fait actuellement fureur: en plus des quelque 1 448 408 pages Instagram et des 70 500 000 occurrences sur Google, des dizaines de guides lui sont consacrés. Voilà, voilà. Mais concrètement, c’est quoi? En gros, il s’agit d’un bête cahier clairement indexé qui mélange calendrier, to-do-list, journal intime, bloc-notes, carnet d’esquisses et tout ce que vous aurez envie d’y ajouter. En quoi ça change d’un agenda traditionnel? Eh bien, c’est vous qui le concevez intégralement: fond, forme, entrées et contenus, vous gérez absolument tout en fonction de vos besoins spécifiques et «de votre créativité», précise Stéphanie Ansermot, coach et fondatrice de la société Happy Organisation, à Sorens (FR).


L'un des nombreux guides dont on peut s'inspirer. © DR

Les débuts

Commencez par aller vous acheter un cahier. Ligné, quadrillé, blanc, à spirale, relié, A4, A3… peu importe, du moment qu’il vous correspond. Ensuite… plongez dans les innombrables guides ou sites consacrés au BuJo. Non pour les suivre à la lettre mais juste parce qu’ils vous donneront largement assez de pistes pour que vous y trouviez une manière de faire qui vous convient – que ce soit l’option une page - un jour ou les formules semainier ou planning mensuel.

Mariage: quel planning beauté à un mois du grand jour?

Et après?

Tous les jours, vous remplissez votre BuJo, en suivant un principe bête comme chou: chaque entrée est précédée (ou suivie!) d’un pictogramme spécifique. Ce qui donne des petits codes du genre: une note pour le titre d’une chanson entendue, une enveloppe pour les courriels auxquels on doit répondre, une ampoule pour les idées, un triangle pour un rendez-vous, etc.


Grâce à un système de pictogrammes, on s'y retrouve facilement. © Instagram

L’idée est ensuite de cocher ou de colorier chaque tâche (envie, fantaisie…) une fois qu’elle est accomplie – drôlement jouissif! – ou de la reporter au jour ou mois suivant si elle ne l’a pas été. Parallèlement, chaque entrée de type liste (livres lus ou à lire, films vus, etc.) doit être référencée dans l’index, avec le numéro de page correspondant. Petit à petit, le cahier se remplit de toutes sortes de choses: la détestable date de remise de la déclaration d’impôt mais aussi l’heure de départ du train des vacances, les bouquins qu’on a dévorés, les gâteaux qu’on a adoré ingurgiter (et le nombre de calories y relatives!), les sous qu’on a réussi à mettre de côté…


Le BuJo permet une liberté totale: on y met ce qu'on veut et uniquement ce qu'on veut! © Instagram

Au fond, ça sert à quoi?

Dans la théorie, le BuJo est donc plutôt excitant puisqu’il sert autant à prévoir qu’à se remémorer différents événements. Mais quand on est un procrastinateur chronique et incapable de planifier quoi que ce soit plus de deux jours à l’avance, on fait quoi? On ne se bloque pas d’office! D’abord parce qu’à la longue, ça finit par dompter la procrastination. Si, si! De fait, reporter par écrit des tâches de jour en jour vous permet de vous focaliser sur elles… et de finir par les réaliser. Ne serait-ce que par ras-le-bol d’y revenir sans cesse!

Ensuite, parce que tenir un BuJo peut potentiellement vous faire beaucoup de bien. Et Stéphanie Ansermot d’expliquer: «Il est clair que tout le monde n’y trouve pas son compte. Mais tenir un Bullet Journal demande de la créativité et, pour le coup, cela devient une activité hypermotivante et d’autant plus valorisante qu’on y met exactement et uniquement ce qu’on a envie d’y mettre!» Soit deux facteurs qui, dit-elle, peuvent non seulement faire oublier l’aspect «discipline» de la chose mais aussi la faire passer dans la catégorie moments de bien-être: «Si certaines personnes aiment s’occuper de leur jardin, d’autres aiment écrire et dessiner. Celles-ci trouveront donc dans le Bullet Journal une manière de se ressourcer et de s’énergiser!» Sans compter, ajoute cette spécialiste de l’organisation, «qu’il est aussi très gratifiant de pouvoir cocher les cases accompli»!

Bullet Journal, l'agenda qui a transformé mon quotidien

Ce ne serait pas chronophage?

Evidemment, remplir quotidiennement son BuJo demande un petit investissement temporel. Là encore, Stéphanie Ansermot relativise: «Prendre quelques instants pour réfléchir à sa journée et établir une liste de ses priorités au lieu de foncer tous azimuts et tête baissée, c’est justement une façon de mieux organiser son temps. Pas de le perdre!» Dont acte.

Podcasts

Dans vos écouteurs

E94: Les bienfaits du jeu vidéo sur notre épanouissement

Dans vos écouteurs

Tout va bien E89: Comment mieux comprendre nos rêves

Notre Mission

Un concentré de coups de cœur, d'actualités féminines et d'idées inspirantes pour accompagner et informer les Romandes au quotidien.

Icon Newsletter

Newsletter

Vous êtes à un clic de recevoir nos sélections d'articles Femina

Merci de votre inscription

Ups, l'inscription n'a pas fonctionné