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Serena Williams revient sur son accouchement traumatique: «J’ai failli mourir»

Serena williams accouchement traumatique
© Getty Images

La petite Olympia, née le 1er septembre 2017, n’a pas encore fêté ses six mois qu’elle pose déjà en Une du magazine «Vogue» avec sa maman, Serena Williams. La tenniswoman de 36 ans est revenue sur la naissance de son premier enfant dans une tribune publiée sur «CNN». Des sentiments ambivalents l’ont accompagnée le jour J:

C’était un sentiment incroyable d’avoir accouché. Et puis tout s’est mal passé…

Césarienne et embolie pulmonaire

Durant les contractions, la fréquence cardiaque du bébé est subitement tombée. Serena a alors dû subir une césarienne d’urgence. Et le lendemain, l’équipe soignante a découvert des caillots de sang dans les poumons de la maman. Comble du malheur, les quintes de toux dues à cette embolie pulmonaire ont réouvert la cicatrice de la césarienne. La joueuse américaine a ainsi dû passer 6 semaines alitée.

Témoignage: «J'ai surmonté un accouchement traumatique»

Durant plusieurs jours, l’incertitude et la peur n’ont pas quitté Serena et ses proches. Mais la jeune femme se considère comme extrêmement chanceuse d’avoir pu compter sur des médecins et des infirmières très compétents. «Je suis tellement reconnaissante d’avoir eu accès à une équipe médicale aussi incroyable, dans un hôpital doté d’équipements à la pointe de la technologie, confie-t-elle. Les spécialistes savaient exactement comment gérer ce tournant compliqué des événements. Si je n’avais pas reçu leurs soins, je ne serais pas ici aujourd’hui.»

2,6 millions de nouveau-nés meurent chaque année

Serena Williams est consciente de la chance qu’elle a eue d’accoucher dans un pays où elle bénéficie d’un accès privilégié aux soins. Comme le rappelle «aufeminin», 2,6 millions de nouveau-nés meurent chaque année, dont 80% de causes évitables (chiffres communiqués par l’Unicef). La sportive, qui est retournée sur les courts de tennis le 11 février 2018 aux côtés de sa sœur Venus, souhaite désormais se battre et mettre son image au profit d’une meilleure prise en charge des accouchements à travers le monde:

Des milliers de femmes luttent pour donner naissance dans les pays les plus pauvres. Quand elles ont des complications comme celle que j’ai connue, il n’y a souvent pas de médicaments, d’établissements de santé ou de médecins pour les sauver. Si elles ne veulent pas accoucher à la maison, elles doivent parcourir de grandes distances en pleine grossesse. Avant même qu’elles apportent une nouvelle vie dans ce monde, les cartes sont déjà jouées contre elles.

Elle termine sa tribune en demandant aux politiciens d’agir rapidement: «Chaque mère, partout, sans distinction d’ethnie ou de milieu social, mérite une grossesse et une naissance saines. Et vous pouvez aider à faire de cela une réalité.»

Quand l'accouchement ne se passe pas comme prévu

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